Les Salles de cours

La cloche sonna. Et Takeshi n’avait pas encore finit. Prit d’un instinct de survit que chaque élève possédaient il accéléra la cadence, grattant furieusement sa feuille quitte à s’en faire mal au poignet. Et sa sœur qui avait finit et qui sortait, à la suite d’une bonne partie de la classe. Il augmenta encore le rythme et posa le point final qui bouclait sa copie.

-Raaaaaaaaaah finit ! fit il en s’étalant sur sa table.

-Silence ! Si vous avez finit rendez votre copie et sortez !!

-Oups…

Bon d’accord il n’avait pas été des plus discret mais c’était pas la peine de crier comme ça… Il se leva donc, rangea ses affaires et alla donner sa copie au professeur avec un grand sourire alors qu’il se faisait assassiner du regarde. Voila, le contrôle était finit, il passerait le reste de l’après midi à se reposer, pas question d’aller en cour après ça. Une fois hors de la salle il alla jusqu’à sa sœur qui souriait de toute ses dents, un sourire qui signifiait en général « j’ai un service à te demander ». Voyons voyons, on était midi, donc…

-Toi, t’as oublié ton déjeuné.

Paf, dans le mile ! A là bouille qu’elle tirait il avait visé juste.

-Héhé voila ce qui arrive quand on se presse, regarde moi j’ai…

Sa phrase mourut entre ses lèvres et il ouvrit son sac, fouilla dedans et leva un regard larmoyant vers sa sœur.

-J’l’ait oublié moi aussi… Naaaaaan je veux pas mourir de faim !

Eh oui, passer la journée sans manger était pour lui un drame, surtout qu’il n’avait pas de quoi se payer à manger, à moins de sacrifier l’Ipod qu’il avait vu en venant… L’Ipod ou la nourriture, un dilemme cruel…

Oh non... Mais quel con celui-là alors. Oui, il lui paraissait beaucoup plus stupide que ce soit lui qu'elle qui ait oublié son déjeuner. Parce qu'elle était connue pour sa distraction légendaire, n'est-ce pas ? Malgré tout, elle éclata de rire devant la mine piteuse de son frérot. Il n'avait pas d'argent, lui ? Bizarre, lui d'ordinaire si prévoyant... Enfin... Disons qu'il avait tendance à flasher sur pas mal de trucs et à les acheter sur un coup de tête. Ah mais oui ! C'était peut-être ça ! Il hésitait entre s'acheter quelque chose qu'il avait vu et ne pas manger... Ou se payer à manger et ne pas pouvoir s'offrir ce cadeau.

" Allez frérot, on va pas mourir ! "

Elle accompagna cette phrase d'une vigoureuse claque dans le dos. Reprenant le contrôle des opérations, elle attrapa son jumeau par la manche et le tira dans le flot des élèves qui sortaient des salles. Elle prit bien soin de ne pas le lâcher : ils risquaient fortement de se faire séparer par la foule. Non pas que c'eût été un drame... Mais disons que ça n'aurait pas été des plus pratiques dans les circonstances actuelles.

" Alors, on mendie, on décide de se mettre au régime ou on va s'acheter quelque chose ? "

La question qui se posait avait quelque chose d'un choix cornélien. Hum non, en fait pas du tout, c'était tout réfléchi, mais bon, elle posait cette question pour montrer sa stupidité à ce cher frère. Ils allaient pas se laisser mourir. Et puis il savait très bien que si jamais il tenait tant que ça à l'achat qu'il voulait se faire elle n'hésiterait pas à lui payer à manger. A la seule condition qu'il la rembourse rapidement.

Takeshi prit la claque de sa sœur dans le dos en gémissant, Imashi était une véritable brute… Il se laissa tirer quand elle le prit par la manche et la suivit docilement sans pour autant la laisser filer puisque si il la perdait il passerait la pose à la chercher se qui signifiait sacrifier son repas… et ça pas question !!
Une fois sortit du flot d’élève il tenait la main de sa sœur et pas seulement sa manche ce qui était plus simple, même si ça pouvait choquer.

-T’as de quoi acheter à manger ? demanda t-il plein d’espoir. Allez hop, on descend et ensuite on file manger en salle de musique !

Il prit les devants en passant devant sa sœur et la tirant dans l’escalier, doublants et bousculant plusieurs élèves qui protestait contre ce trop plein d’énergie. Une fois en bas Il tourna à gauche et fila en direction de la boutique tenue par l’école qui vendait des bento pas trop chère. Quand il fut devant, il passa derrière sa sœur et la mis en face de la vendeuse avec un grand sourire. Ils étaient les premiers puisqu’il avait doublé tout le monde dans l’escalier, d’ailleurs ceux qui arrivaient après eux avaient l’air un peu dégoûté et il leur tira la langue très puérilement.

La sonnerie avait retenti quelques minutes auparavant, annonçant aux élèves la fin de la pause. Aoki, quittant la salle de musique où elle se trouvait alors, s'était directement rendu dans la salle de son prochain cours. Un cours de Japonais, l'une de ses matières préférées. Pourtant, aujourd'hui, la jeune fille n'était pas aussi attentive qu'à son habitude. Sans qu'elle ne s'en soit rendu compte, ses yeux s'étaient posés sur la fenêtre, son regard, vers l'extérieur, vers l'horizon.
Ses pensées l'entraînaient ailleurs, elle eut envie de sortir de l'établissement, et de marcher, lentement, sans s'arrêter. Elle ne savait pas pourquoi, mais c'était ainsi... peut-être était-ce le soleil qui lui donnait envie de respirer l'air frais... L'horizon lui semblait être un but à atteindre...

Les uns après les autres, ses camarades de classe entraient, seuls ou accompagnés d'amis, dans le calme, ou dans le bruit, mais Aoki ne les regardait pas -sans doute ne les avait-elle même pas remarqués-, impassible.

Ryoga tout en sortant ses affaires vit la fille qu'il avait croiser dans le couloir et lui fit un coucou de la main , puis il jeta un coup d'oeil circulaire.
Comme tout les élèves n'était pas encore présent le professeur quelque minute les retardataires. Leur professeure de japonais était une dame plutôt âgé avec un chinions sur la tête ce qui lui valait les caricature de la plus par des élèves douer en dessin.
Ryoga sortit son compas pris son bloc note posa sa main dessus et commenças son passe temps préféré qui consistait en taper avec le compas avec les doigts le plus vite possible et sans regarder.
-Aïe
Le cris avait été poussé plus par surprise que par douleur.
le sang commençait a rougir sur le doigt déjà remplit des différent souvenir de son jeux.
Certaine personne de la classe ne comprenais pas que l'on puisse s'amuser ainsi d'autre parier sur combien de temps il tiendrais ou quel doigt serait toucher.
Ryoga lui faisait sa par habitude c'était un réflexe pour lui , se qu'il préféré c'était quand même de voir la tête des autres , juste pour voir leur réaction.

Sans prendre la peine de jeter un coup d'oeil aux autres élèves de la classe et après avoir lentement ouvert la porte de la classe, Yumi traversa la grande salle d'un pas rapide. Une fois assise à son bureau, elle soupira discrètement, débarrassa ses affaires et jetant enfin son regard sur les autres élèves. Elle ne les connaissait pas tout en les ayant vu pendant des années, pour certains, cela peut paraître étrange, pour elle, cela était tout à fait anodin.
Elle soupira une seconde fois avant de tourner sa tête vers son roman qu'elle avait auparavant posé devant elle, l'ouvrit et commença à entourner les pages distraitement, attendant le debut du cours.

Aux quelques mots prononcés par Hibiki, Yumi sursauta et tourna la tête vers Hibiki.
Ry... Ryoga san ? Ahem, c'est ... Un... Un vieux roman d'un anglais je crois, ça s'appelle "La disparue".
Yumi begayait. Cela n'avait rien d'étonnant puisque cela était rare qu'elle tienne une discussion, aussi courte puis t'elle, avec un élève.
Je peux... faire quelque chose pour toi ?...
Non pas avait-elle envie d'en finir avec ce premier contacte avec le monde extérieure mais plutôt n'avait-elle aucune idée de la conversation qu'elle pouvait entretenir.

Ry... Ryoga san ? Ahem, c'est ... Un... Un vieux roman d'un anglais je crois, ça s'appelle "La disparue".
Je peux... faire quelque chose pour toi ?...

Ryoga vit que sa camarade avait pas l'air sur d'elle.
Il lui fit un grand sourire.

-J'avais juste envis de discuter avant le cours...


Il ne savait pas trop quoi dire , un silence commenssait a se faire.

*mais ... trouve quelque chose a dire*

- C'est vrais que l'on parle pas beaucoup dans cette classe .
Sinon ton livre sa parle de quoi ?


Ryoga ne savait vraiment pas quoi dire mais il ne pouvait pas toujours rester dans son coin et yumi avait l'air quelqu'un se sympathique.

Yumi vit que son camarade tenait manifestement à établir le contact et elle en fut ravie.
Oh, et bin, c'est un roman policier. Un inspecteur est retrouvée dans la baie avec de grâves blessures et rien d'autres sur lui que ses vêtements et dans sa poche, la photo d'une petite fille enlevée quelques années plutôt et alors qu'il était sur cette enquête, elle lui a été retirée. J'aime beaucoup ce roman, ce n'est pas la première fois que je le lis !
Toutes ces paroles étaient sortie de sa bouche sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte et elle se sentit ridicule puis rougit avant de murmurer ces quelques mots :
Dé... Désolée, je me suis peut être un peut trop embalée, non ? Excuse moi !!!

Ryoga écouter Hinashi parlai de son livre .
Dé... Désolée, je me suis peut être un peut trop embalée, non ? Excuse moi !!!

Ryoga fut surpris par cette phrase.

Hein !? a mais non ne t'excuse pas . Il a l'air bien se livre.
Moi par exemple j'aime bien les livre fantastique mais les policier sont bien aussi.

*Pourquoi je lui dit tout sa ? bah elle n'est pas méchante , elle est même très sympathique ... pas comme tout le monde dans cette classe*

Ryoga jeta un coup d'oeil dans toute la classe et vit le professeur qui arrivait. Il se dirigea vers sa place. puis se retourna vers sa camarde.

Si tu veut on pourra continuer a discuter après le cours.


Ryoga regardait se qui se passai dehors par la fenêtre

Le professeur arriva et fit son cour, comme chaque jours, comme chaques fois.
Hinashi suivit le cours d'une oreille seulement, se posant question sur question sur le jeune Hibiki. Discrètement, entre les documents et copies qui constituaient le cours, Yumi lisait son roman. Il parait que les filles peuvent faire plusieurs choses en même temps. L'adolescente en est la preuve vivante : elle suivait le cours, lisait son roman et réfléchissait à propos de Ryoga.
Pourquoi est-il venu m'adresser la parôle ?
A travers les nombreuses questions qu'elles se posaient, celle-ci fut celle qui revint le plus de fois. Un peu après, ce fut "Reviendra t-il me parler après le cours ?".
Le fait que quelqu'un lui adresse la parôle lui était inhabituel mais cela ne lui déplaisait pas. Cependant, des années de solitude forment une paranoïa sans borne aussi Yumi se demandait si elle devait se méfier...
Comme habituellement, le cours prit fin et comme tous les autres, elle attendit, assise sur sa chaise. Mais qu'attendait-elle vraiment ?

Ryoga après avoir regarder ce qui se passait par la fenêtre s'intéressa au élevés de sa classe. D'abord il regarda les activité de Hinashi , qui était plonger dans son livre , puis tourna la tête vers Ginji qui était le dernier a être entré. Ensuite il commença à prendre son cours du moins les plus grandes lignes .
*Hum....tient après le cour je demande a Hinashi si elle veut m'accompagner a la salle de musique ....hum elle le prendra peut-être mal , et me voir jouer de la musique n'est pas passionnant ... ma cousine me dirais que je suis encore pessimiste*
Le cours avait déjà pris fin alors que Ryoga se perdait dans ces pensé .
Il vit que Hinashi était encore la .
*Tien elle doit m'attendre j'aurais pas du m'inquiéter ... ou bien elle reste juste pour lire en se disant que je l'oublierait *
Il se leva , regarda sa camarade ne sachant pas quoi faire.
Il vit deux élèves au fond de la classe qui avait l'air de se moquer de lui.
-T'as vus le noeud , il veut la draguer
-Ouais les deux acteur de cinéma muet
Ryoga avait son compas dans la main et s'apprêta a le lancer quand Yumi releva la tête.
-Heu... tu veut venir avec moi a la salle de musique ?
Il avait dit sa phrase d'une seule traite.

Yumi ouvrit davantage ses petits yeux noirs puis fronça les sourcils. Elle inspira lentement et referma son livre; elle tourna de nouveau sa tête vers Hibiki et afficha un sourire des plus sincère.
Ouais !!
Aussitôt, elle rougit. Elle n'avait pas été aussi familière depuis Haru, Yuki et Hana.
Enfin, je veux dire, oui ! se reprit t'elle, toujours aussi rouge. Attends deux secondes d'accords ?
Elle se leva et poussa rapidement ses affaires dans son sac qu'elle attrappa par la lanière.
Tu me guides, Hibiki kun ?
Un sourire sincère et un niveau tout juste d'enthousiasme.
Calme toi Yumi, pensa t-elle. Si tu ne veux pas que l'on t'abandonne à nouveau, soit calme et moins gamine !!
Elle inspira puis expira à nouveau puis fixa les yeux de Ryoga jusqu'à obtenir une réponse.

Bien sur ! Il y a trop peu de choses que je trouve trop familiaires !! Si tu y tiens, tu peux même m'appeller Yumi Chan !
Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas pû être aussi proche de sa véritable personnalité ... Mais elle ne devait pas l'être d'avantage. Elle ne voulait pas perdre bêtement la première personne s'interressant à elle depuis Hana et Yuki. Non, ce serait tellement idiot. Trop idiot. Elle fut pensive tout au long de la traversée du couloir pour atteindre la salle de musique et ce n'est que lorsque Hibiki lui annonça qu'ils étaient arrivés qu'elle sortit de ses pensées.
Ah, excuse-moi, je réfléchissait ! Qu'est-ce que tu disais ?