La Bibliothèque

Le pas léger de Koori la mene jusqu'à la bibliothèque, certainement l'endroit qu'elle préfére dans tout le lycée, car c'est le portail de la culture, un endroit magique qui lui permet de s'évader grâce aux nombreux ouvrages qu'elle renferme.
L'adolescente se déplace furtivement jusqu'à la bibliothécaire, cette femme au visage sévère, qui semble être passée par des épreuves toutes plus dures les unes que les autres. Ses traits marqués et fatigués en étaient la preuve, sans parler de la tristesse qui avait pris possession de ses yeux et de sa voix qui n'exprimait que mélancolie et mal-être.
Kimiko faisait toujours son possible pour se rendre agréable auprès de la femme, lui soufflant toujours un mot réconfortant ou un compliment sur la qualité de son travail et la jeune fille avait parfois l'impression que la bibliothécaire était sa seule vraie amie, bien qu'elles ne se soient jamais réellement parlé.

Après avoir rendu les livres empruntés, la nippone cherche avec soin un livre d'histoire qui lui permettrait de rattraper son retard et l'ayant soigneusement choisit, elle s'installe à une table libre en vu de travailler.
Son sourire ne la quitte plus et un délicieux sentiment de soulagement la fait tressaillir et le goût voluptueux de la liberté l'abbreuve.
D'accord elle est en train de sécher et au lieu de profiter du beau temps dans la cour, elle préfère être à la bibliothèque pour tenter de comprendre par elle-même le chapitre que leur prof d'histoire est en train d'aborder à cet instant en classe. Mais pour Koori, il n'y a pas de petite victoire et ce refus de se plier aux règles est pour elle un très grand pas.

Masi avait pris tellement de temps avec ses allers-retours entre l'infirmerie et la salle de théâtre pour soigner Fu qu'il remarqua qu'il était en retard pour le cours d'histoire... Il ne voulut pas se montrer en retard, comme il venait d'arriver, le professur l'aurait déjà remarqué et fiché.
C'est pour cela qu'il n'y alla pas et qu'il préféra aller à la bibliothèque. En effet, il pourrait y étudier le cours d'histoire et il savait où elle était pour y être passée devant quand il avait été à l'infirmerie.
Il entra dans la bibliothèque, regarda à l'intérieur pour voir s'il y avait de la place ; c'était bon il n'y avait pas grand monde.
Il s'installa à une table assez isolée, car il n'aimait pas être exposé aux autres, il préférait se montrer discret, c'est même pour cela qu'il n'avait pas été en cours d'histoire, pour ne pas se faire remarquer par les autres élèves.

Il déposa son sac, puis se dirigea en direction de la bibliothécaire pour lui demander où se trouvaient les livres d'histoire, car il était un peu perdu.
Cependant, la personne chargée de la bibliothèque n'était pas là... (elle range les livres xD).

*Mince...il n'y a personne.... hmm... bon bah je vais devoir chercher tout seul... ah non il y a une fille là, je vais lui demander...*

Il s'approcha d'une jeune fille qui semblait travailler et il lui dit d'une voix basse et sur un ton hésitant :
"euh...salut...désolé de te déranger...est-ce-que...tu saurais où sont les livres d'histoires ?"
Il espérait ne pas avoir dérangé la jeune fille qui semblait travailler.

Le livre d’histoire grand ouvert sur la table, le cahier sous la main et un stylo en dedans, Koori dévore la partie sur l’ère showa et en particulier, les événements qui avaient eu lieux entre 37 et 41. Elle assimile les informations avec une facilité déconcertante, les mots s’encrant dans son crâne comme une mélodie entêtante. Kimiko avait toujours préféré apprendre seule, loin de l’agitation de la classe et du regard du professeur.

Au fur et à mesure qu’elle apprend sur la seconde guerre mondiale, un film qu’elle a vu il y des années lui revient en tête, vingt-quatre prunelles, une histoire émouvante sur une institutrice et ses élèves qui évoluent en temps de guerre. Elle essaie de se remémorer des scènes précises de ce film - un exercice pour la mémoire - quand une voix la sort de ses pensées.
Son visage fin s’élève pour que ses yeux se posent sur l’inconnu, qu’elle ne tarde à reconnaître. C’est le nouveau, si elle n’avait pas retenu son nom, elle se souvenait qu’il était un étranger venant d’Europe. Le professeur l’avait signalé lors de la brève description de leur nouveau camarade. C’était une raison suffisante pour que Koori ne lui adresse jamais la parole, au risque d’éveiller une colère noire chez sa mère.
L’adolescente regarde avec plus de soin sa haute stature, à côté de son mètre quarante cinq, il n’est pas difficile de paraître pour un géant.

Il ne l’avait pas reconnue, ce qui n’est pas surprenant, puisque Koori ne parle pas, ou peu. On ne la voit jamais prendre la parole en classe bien qu’elle ait souvent les bonnes réponses aux questions posées par les professeurs. Elle ne tarde jamais après les cours, reprenant vite le chemin du bus pour qu’il la ramène chez elle et est toujours d’une extrême discrétion en classe. La majorité des élèves sont incapables de décrire son visage avec précision puisque ses cheveux le recouvrent la plupart du temps.
Cependant, cette preuve flagrante de sa transparence ne l’amuse pas, bien au contraire. Si d’ordinaire, elle se fiche qu’on la remarque et se félicite de sa discrétion, depuis son anniversaire, les choses ont changés. Et Masi lui donne une excellente occasion de le prouver.
Replongeant les yeux sur son livre d’histoire, elle daigne enfin répondre à son camarade.

Ils sont au fond, troisième rangée sur la droite.

Bien que contente du fait qu’elle réussit à parler distinctement sans sentir le sol se dérober sous ses pieds, Kimiko est consciente de ne pas faire assez. La petite n’est pas d’une patience exemplaire et quitte à se faire violence, elle compte bien changé en peu de temps, pour que les choses rentrent dans l’ordre au plus vite.
Alors avant que son camarade parte à la recherche des livres, elle fait de nouveau entendre sa voix, sans pour autant relever le visage.

Mais si tu veux en apprendre plus sur l’ère showa, c’est certainement celui-là , le plus détaillé…

Dit-elle en désignant le bouquin éventré sur sa table, avant de reculer d’un coup de pied la chaise qui se trouve à côté d’elle. Le nouveau marquait un point, comme elle, bien qu’ayant échappé au cours, il ne perdait pas son temps en activité inutile et préférait venir travailler. Cette raison était certainement celle qui poussa la timide à l’inviter à sa table.
Ses entrailles forment des nœuds douloureux. Bien que la faim est présente, elle sait qu’elle n’a rien à voir avec les humeurs de son estomac qui semble prêt à se retourner. Ses joues commencent à prendre feu, se colorant d’une teinte pourpre sans raison apparente. Kimiko se maudit, elle devait vraiment paraître étrange, pour ceux qui ne peuvent la comprendre.
Elle penche un peu plus son visage contre le livre, laissant ses cheveux libres cacher une fois de plus son joli visage, peut-être que comme ça, le nouveau la reconnaîtra. Mais ce n’était pas une tentative désespérée pour qu’il la reconnaisse, non, juste une façon pour elle de disparaître en espérant que son camarade ne soit pas prise d’une irrépressible envie de discuter.

Hinashi et Ryoga étaient arrivé devant la bibliothèque , ils se tenaient encore par la main, il n'avaient croisé personne dans les couloirs qui le plus souvent étaient vide a cette heure si.
Ryoga avait eu l'impression qu'ils étaient resté des heures dans la salle de musique mais en jetant un oeil à sa montre, il se rendit compte qu'ils n'y étaient resté que quelque minutes.
Durant le "voyage" dans le collège Yumi avait été la seule a parler.
-De toute ma vie, je n'ai eut que trois amis ... Tu es mon quatrième !... Alors, si ... si je ne me conduit pas comme il faut, dis-le moi d'accord ?
Ryoga attendit d'être devant la porte de la bibliotheque pour lui répondre.
-Je ne pense pas être la personne qui doit te dire si tu te conduit bien ou pas, le mieux c'est que tu reste toi même. Si tu est mon amie c'est parce-que je t'apprécies comme tu est, donc ne t'angoisse pas tant.

Yumi resta comme figée l'espace d'un instant puis comme si elle mesurait la bonté et la sincérité qui se trouvaient dans ces belles parôles, elle se défigea soudainement puis afficha un sourire qui vient du coeur.
Quelques secondes passèrent avant qu'elle n'articule :
D'accord.
Elle était sereine quand elle lui sourie plus intensément.
Tu m'as dit que tu aimais le fantastique et les mangas, c'est ça, non ?
Sans attendre la moindre réponse, elle ne lacha pas la main de son ami et le tira de toutes ses forces à travers le labyrinth d'étagères et le lacha enfin devant deux grandes étagère avec d'un côté une vitrine contenant des figurines de montres et de petits personnages avec de grands yeux étoilés (je saurais pas décrire autrement une figurine de mangas ^^'). Sur les étagères, d'un côté, mangas, shonen et bien d'autres et romans fantastics en grande quantité.
Qu'est-ce que t'en penses ?
Chuchota d'un air triomphale et les deux bras tendus de chaque côté de son mince corps la jeune Yumi un grand sourire aux lêvres.

Ryoga était entraîner par Hinashi parmi les étagères de la bibliothèque.
*Où m'amène t'elle ? C'est énorme ici, c'est vrais que je n'y suis jamais vraiment entré*
La jeune fille semblait savoir où elle allait traînant derrière elle le jeune garçon qui se demandait combine il pouvait y avoir de livre. Puis finalement elle le lâcha devant deux grandes étagères. Avant de le traîner jusqu'ici elle lui avait redemander quel était ses livres préférés, il n'y avait pas répondu car il n'en avait pas vraiment eu le temps. Et maintenant il se trouvait devant la plus grande collection de mangas qu'il n'eut jamais vus, une caverne d'ali babba pour lui qui n'avait jamais pus s'acheter beaucoup de mangas. Mais sa surprise fut plus grande quand il vu que les livres fantastique se trouvait juste a coter a croire que cette partie de la pièce était faite pour lui. Il n'aurait jamais pensée trouver tout cela ici , croyant n' y trouve que des livres scolaires.
-Qu'est-ce que t'en penses ?
La question sortit Ryoga de ses pensées. Comme réponse il ne trouva rien d'autre qu'un grand sourire le sourire le plus sincère qu'il puisse avoir.
Il avait déjà eu quelque amies mais jamais il ne c'était aussi bien entendus avec quelqu'un que la jeune fille souriante qui lui faisait face , Yumi Hinashi, qu'il connaissait a peine depuis une heure, mais avec qui il avait vécu plus que quiconque d'autre ( a par peut être sa cousine ).
-Merci , merci Yumi-chan.

Hahaha !

Renforçant son sourire, Yumi se mit à observer Hibiki regarder avec attention les nombreux livres. Elle était un peu comme une mère qui regardait son enfant découvrir un nouveau jouet qu'il attendait depuis longtemps.

Si tu veux en prendre ... J'ai ma carte de lectrice, tu peux prendre ce que tu veux ! J'aime bien ici !...

Commença l'adolescente en éfleurant une vitrine contenant une figurine de petite fille armée d'une masse qu'elle semblait trainer au sol.

Je ne connais pas grand chose mais quand un truc m'interresse, je fais tout mon possible pour en savoir plus ! J'ai découvert ce coin de la bibliothèque une fois, alors que l'on me pourchassait dans les couloirs.

lorsqu'elle lui dit qu'il pouvait prendre un livre Ryoga choisit un manga dont il avait commencé la collection mais qu'il n'avait jamais fini. Il voulait proposer a son amie de lui prêter les premier volume si sa l'intéressait mais elle pris la parole en premier en regardant une des figurine qui se trouvait dans la vitrine.
-Je ne connais pas grand chose mais quand un truc m'interresse, je fais tout mon possible pour en savoir plus ! J'ai découvert ce coin de la bibliothèque une fois, alors que l'on me pourchassait dans les couloirs.
Il eu comme un léger souffle de vent froid qui passait entre les étagère. Alors que Hinashi venait de finir de prononcer ces mots le visage de son camarade perdit son sourire et ses sourcils se froncèrent. Il voulait en savoir plus , qui , pourquoi , comment , quand ? Il était très énervé il voulait crier mais se retenait, il allait lui aussi pourvoir faire quelque-chose pour son amie et faire la chose qu'il pensait savoir le mieux faire. Il allait faire avaler leur dents a ceux qui se croyent supérieur aux autres, tous se qui se pense être meilleur et se permettent de faire du mal aux plus faible.
-Qui ? Qui te pourchassait ? Et pourquoi ?
Ryoga se retenait de ne pas crier mais sa voie était devenu dure.
-Dit le moi et je te jure que sa n'arrivera plus.
Il regardait désormais Yumi droit dans les yeux, sont visage était un mélange de haine et de tristesse, sa il le savait et c'est pour cela qu'il avait laisser ses cheveux retomber dessus, pour pas qu'elle le voie comme sa.

Yumi rougit imédiatement. Ca l'avait échappé, mince !

Oh euh ... Ryoga-kun ! Fait pas attention, ça... ça remonte à loin tout ça, hahaha !....

De gène plus que d'autre chose elle se dandinait d'un pieds sur l'autre, faisant s'activer les engrenages de son cerveau à toute allure pour pouvoir trouver quelque chose. Nimporte quoi. Nimporte quio ferait l'affaire !... Tout cela fut vain et Yumi qui ne supportait pas que ce silence angoissant ne s'éternise consentie à en dire plus.

C'était lors de ma première année ici. C'était une bande de garçons de dernière année. Ils ... m'avaient embêté et j'avais très mal réagi, ils m'ont pourchassé pour me corriger cette "erreure" et je m'étais réfugié ici.

Devant le visage caché par ses cheveux de Ryoga, elle bablbutia pour finir :

Mais c'est bon maintenant !... Plus peur que de ... mal ...

La jeune fille venait enfin de répondre à sa question mais elle semblait très singulière ou alors était-elle timide, car elle ne levait pas la tête, mais il n'en avait cure, il voulait savoir où se trouvaient les livres d'histoire.
Elle lui affirma qu'ils étaient au fond de la bibliothèque, sur la troisième rangée à droite.
Armé de son sourire, il la remercia de lui avoir répondu et s'inclina en guise de remerciement.
"Merci beaucoup, je suis nouveau ici, donc je ne connais pas vraiment cet endroit, encore merci" dit-il en s'inclinant une nouvelle fois.
Il allait se diriger vers le fond de la bibliothèque, quand tout d'un coup la voix de la jeune fille se fit de nouveau entendre et l'empêcha de faire un pas de plus.
Elle lui fit comprendre que s'il voulait un livre sur l'ère showa, elle l'avait. D'ailleurs, l'état de ce livre était pitoyable, ce qui le fit réfléchir sur l'ancienneté du livre ou alors sur la manière qu'on put faire les gens, voire la jeune fille elle-même, pour pouvoir éventrer un tel livre.
Puis soudainement, la chaise juste à côté de la fille recula et elle l'invita à s'asseoir à côté d'elle.
Il ne s'attendait pas du tout à ça mais pourquoi pas ? se dit-il à lui-même.
Il rapprocha la chaise de la table, s'assit et dit en même temps :
"Merci, c'est exactement l'ère showa que je dois étudier. Mais comment tu le savais ??"
Il marqua une petite pause de quelques secondes puis ajouta :
"Ah ! Tu es peut-être dans ma classe, désolé comme je l'ai dit je suis nouveau et je ne connais pas grand monde..."
Il savait que ce n'était pas une excuse, mais il n'arrivait pas à reconnaître la jeune fille, peut-être était-elle au fond de la classe, ou à son air timide, elle ne devait pas trop parler et se devait se montrer discrète, auquel cas cela expliquerait qu'il ne l'ait pas remarquée... Toutes ces hypothèses tournèrent dans son esprit.
Il arrêta de penser à ça et plutôt de savoir si oui ou non elle était dans sa classe et pourquoi il ne la reconnaissait pas, il se présenta :
"Moi c'est Masi, et toi ?"
A sa première approche, la jeune fille paraissait assez étrange mais rien que le fait de l'avoir invité à sa table lui avait fait changé d'avis, puis peut-être qu'ils allaient être amis.
Les cheveux de la jeune fille recouvraient une partie de son visage, et elle regardait le livre de plus en plus près... peut-être qu'il la gênait, mais pourquoi l'aurait-elle invité ici... Il ne comprenait pas, il se devait se faire des idées et attendait si la jeune fille allait lui répondre.

Oui, je suis dans ta classe, mais ne t'en fais, je suis habituée au fait que l'on ne me remarque pas...

Le nouveau la remercia, il était poli, c'était déjà ça. Enfin, il faisait quand même les questions et les réponses. Ce qui n'était pas un problème pour Koori qui semblait économiser au maximum sa salive. D'ailleurs, les semblants de conversations qu'elle avait eu avant aujourd'hui, se résumaient, pour sa part, à de simple "oui ou "non". Mais là, il était certain que les choses n'allaient pas se passer de la même façon et que la petite devrait fournir beaucoup plus d'effort. La question qu'elle se pose est *en serais-je capable ?*
Elle qui était déjà dans un état lamentable d'angoisse quand elle parlait à Ginji, allait certainement faire une syncope face à Masi, puisqu'il n'y avait plus la barrière de la distance qui les séparait.
Ses doigts se serrent autour de son stylo, non, elle ne flancherait pas ! Après tout, d'où lui venait cette peur maladive des autres , Et pourquoi se sentait-elle si inférieure ? Elle ne le savait que trop bien. Les interdictions de sa mère, le fait que sa vie dévie des voies de la normalité, le fait qu'elle soit loin d'être à la page et dans le vent. Koori savait ce qu'elle était, une jeune fille fragile et insignifiante, comme on en croise à chaque coin de rue. Une fille peureuse et craintive, qui ne pourrait vivre sans l'amour de sa mère, quitte à lui donner sa dévotion. Une fille pathétique et sans le moindre intérêt, en somme. Seulement, elle pouvait juste paraître étrange aux yeux des autres, et peut-être que ce statut lui convenait mieux finalement. Être une fille bizarre valait mieux qu'être une fille dépourvue de tout intérêt, certainement.

Seulement voilà, la chipie qu'elle était ne voulait plus de cette vie là, même si elle ne voulait pas de celle des autres, elle voulait juste être normale ! Pouvoir se faire des amis sans que ça mette en péril les relations qu'elle entretient avec sa mère, travailler dur pour avoir de bonnes sans que cela lui interdise toute source de distraction.
Elle changeait, elle en était consciente, serait-ce pour mieux ? Cette question la taraudait. Elle voulait juste faire selon ses envies à ELLE, pour la première fois de sa vie.
Et ce garçon semblait sympathique, pas aussi froid que Ginji et il ne semblait pas moqueur, il ne cherchait apparemment qu'à s'intégrer. C'est vrai qu'elle n'était certainement pas la personne la plus qualifiée pour faire en sorte qu'il s'intègre harmonieusement à l'ensemble de la classe, mais qu'importe, elle pourrait lui montrer qu'il était le bienvenu parmi eux.
Repassant en boucle des mots d'encouragement à son égard, dans son esprit, elle tourna son petit visage vers son camarade maintenant assis près d'elle.

Je suis Kimiko, Koori Kimiko.
Je suis enchantée de faire ta connaissance.
Quand es-tu arrivé au Japon ? Ton voyage s'est bien passé ?

Après avoir prononcé ces mots, la petite regarde son cahier, elle triture le stylo entre ses mains, pourquoi a-t-elle dit ça, idiote qu'elle était. Questions des plus banales mais qui pouvaient peut-être le gêner. Et depuis quand elle était aussi bavarde ? Elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle paraissait certainement plus intelligente quand elle avait la bouche fermée.

Elle n'a plus qu'une envie, se fracasser la tête contre le bureau, mais elle ne le fera pas, Masi est là et quand il partira, l'envie sera passée. Pourquoi, pourquoi ?! Avait-elle eu cette idée idiote de se faire des amis, après tout, elle vivait très bien sans. Mais qu'avait-elle dans la tête à la fin ?! Koori est énervée, c'est à peine si ça se voit, il n'y a que le fait qu'elle malmène son stylo qui pourrait la trahir. Et pourtant, elle se déteste si fort que ça n'est pas logique que ça ne s'entende pas ! Peut-être est-ce à cause de ces deux élèves, qui n'arrêtent pas de parler dans la bibliothèque. Ils l'agacent, si elle pouvait leur faire fermer leur bouche à renfort de grands coups de livres sur la tête, elle le ferait avec plaisir ! Mais elle reste là et à la place, c'est le stylo qui explose entre ses mains.

Ryoga avait écouté atentivement ce que lui disait sa camarade, à chaques mots qu'elle prononçait il sentait son sang bouillir dans ses veines. Comment pouvait elle dire qu'elle avait fait une erreur , elle avait trés bien réagis. Il voulais faire quelque chose, agir tout de suite faire tout son posible y mettre tous son coeur ( et ses poings ). Mais elle tentait de le rassurer et de le calmer alors il ne voulait rien faire qui la mete mal alaise, il aurait pus la prendre dans ses bras et lui dire " Ne t'en fait pas je serait toujours la pour toi , maitenant sa n'arivera plus , je te protejerais je te le jure " mais il ne pouvait pas faire sa. Alors il regardait le vide, les poings serrés, il regardait le vide et un silence se fit ,on entendais plus que des murmure dans la piece ce qui changeais par raport au bruit qu'il commenssait à faire. Maitenan il falait trouvait quelque chose à dire ou à faire, il ne pouvais rester sur cette discution. Il pris une inspiration fit un mouvement de la tête pour remettre ses cheveux à leur place et la seule chose qu'il trouva a dire ou plutot a murmurer fut :
-Je te le jure.
Il dit sa si doucement qu'il n'était même pas sur de l'avoir dit.
-On de vrais y aller non ? Ou bien tu prefére rester ici ?

Ravie de pouvoir changer de sujet, elle leva les yeux vers lui puis lui fit un grand sourire.

Bien sur ! Y a t-il un autre endroit où tu veux aller ? J'aime vraiment beaucoup ta compagnie !... continua t'elle, la voix bien plus basse, tant cela la gênait de dire de pareilles choses. Dis ... Un jour, tu me rejoueras quelque chose ? lui demand t'elle, la voix toujours basse. J'ai vraiment aimé ta façon de jouer tout à l'heure !...

Elle se sentait bête de parler ainsi. Et puis, pourquoi baissait-elle la voix en disant ce genre de choses ? Cela pourrait être mal interprêté ! Elle ne voulait plus gacher quoi que ce soit ! Que ce soit comme son amitié avec Haru, Yuki et Hana, ou encore son articulation au bras droit qui avait subis un martyr le jour de sa découverte de cet endroit de la bibliothèque....

Elle était bel et bien dans sa classe et venait de lui dire son nom : elle s'appelait Koori Kimiko. Elle l'avait dit façon James Bond, ce qui l'amusa et le rendait un peu nostalgique de Londres... D'ailleurs elle lui demanda si son voyage s'était bien passé.
Il fit un sourire à Kimiko qui paraissait toujours assez distante alors qu'ils n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.
" Je suis arrivé...hmm..." dit-il en réfléchissant et laissant une petite pause.
Puis il reprit :
"Je suis arrivé il y a un peu plus d'une semaine maintenant. De retour dans mon pays natal." Il marqua sa dernière affirmation par un petit rire.

Il vit qu'elle tenait son stylo assez violemment, comme si elle ne voulait pas lui exprimer ses sentiments, mais ses gestes semblaient montrer un quelconque énervement...
Pourquoi ? , il essayait de voir pourquoi elle pouvait être énervée ou peut-être était-ce tout simplement son imagination qui lui jouait des tours et qu'il n'y avait aucune autre raison qu'au fait elle serrait son stylo... Cependant, il y avait deux personnes qu'il avait remarquées dès leur entrée dans la bibliothèque par leur brouhaha fracassant, mais comme on entendait tout de leur conversation, ils parlaient de changer d'endroit : proposition fort raisonnable...
Il se passait toujours de nombreuses choses dans la tête de Masi, et il le devait particulièrement à sa curiosité.
Il reprit ses esprits et répondit enfin à la question de Kimiko :
"euh... oui l'avion est toujours un très bon transport et j'ai regardé plusieurs films. Et toi, t'habites ici ?"
Mais pourquoi avoir posé une telle question.... la réponse était certainement oui... il ferait mieux de lire le livre d'histoire...

Tomoko avait arpenté le collège avant de se décidé à venir à la bibliothèque , a prés tout , peu etre pourrait elle trouver un livre interressant sur un sujet quelconque.........
La jeune fille arriva donc à la bibliothèque et s'installa à une table ou elle était seule..........
La solitude ne lui plaisait pas , mais alors pas du tout , elle avait besoin d'être avec des gens , même si elle ne pouvait pas parler.
Tomoko inspecta donc les environs de la bibliothèque et tomba finallement sur un petit groupe de personnes qui discutait.....

*YES!!!!!!! De l'activité sociale , attention tout le monde j'arrive....*

Tomoko se leva de sa chaise et prenant son sac alla vers la table occupés

-Euh...Excusez moi je peux m'asseoir ? j'ai pas trop envie de restez toute seule dans un coin."

Tomoko faisait un beau sourire , et s'asseya sans même attendre une réponse.......
Une fois assise , elle sortit son livre d'histoire , dont elle n'avait strictement rien à faire , mais il fallait donne rune bonne impression et il était mieux d'ecouter les conversations discrètement plutot que d'ecouter ouvertement une conversation qui ne nous regarde absolument pas !

Elle dégage les bouts de plastique restés dans ses mains, ces saletés ne sont vraiment pas résistante et elle balaye d'un revers les particules sur le bureau pour les éloigner, faisant attention à ce qu'aucun d'eux ne tombent sur le sol, par égard pour la bibliothécaire. Ce court instant lui a permis d'oublier la présence de Masi, qui la met mal à l'aise. Mais elle est prête, c'est le grand jour ! Et elle partagerait avec le jeune homme, la meilleure conversation qu'il n'ait jamais eu, parole de Koori ! Son enthousiasme retombe assez vite quand elle relève le visage pour plonger dans les yeux de son camarade. Mais elle y fera face, ce n'était pas une lâche et si les autres y arrivaient, pourquoi n'en serait-elle pas capable ? Voilà, elle fixe un sourire sur ses lèvres mais sa bouche tremble, elle ne sait pas si c'est dans sa tête ou si c'est visible et espère pour que ce ne soit le cas.

Oui.

Un simple mot, mais ce n'est pas grave, elle se donne juste un peu de courage. Elle songe quelques minutes à l'avion, elle ne l'a jamais pris, mais espère le faire un jour, ça devait être étrange mais pas effrayant. Elle pense que c'est une chance de voyager, aimerait aussi voir le monde, à commencer par son pays, qu'elle ne connait que peu, si ce n'est ce qu'elle a lu, elle aimerait découvrir chaque merveille qu'il renferme, mais sa mère reste toujours sourde aux allusions qu'elle essaie d'immiscer dans les conversations. Qu'importe, quand elle serait plus vieille, elle en profiterait pour partir sur les routes et essayerait de voir le maximum de choses pour se rattraper de ces années où elle demeure profondément inculte.
Voilà, elle avait trouvé le sujet, ce n'était pas difficile. Peut-être que Masi voudrait bien lui parler un peu de ses voyages et la ferait rêver un peu. Elle sentait déjà que ses jambes reprenaient de la vitalité, après leur état cotonneux.

Comment est-ce, l'Angleterre ?

Elle commençait à se détendre, ce n'était pas si terrible que ça, finalement. Ses lèvres et son menton ne semblait plus trembler, une bonne chose et elle avait fini par oublier les deux chahuteurs de derrière. Seulement, c'est ce moment que choisit une autre camarade pour intervenir. Non, Kimiko n'était pas d'accord pour qu'elle assoie, elle arrivait à articuler et tout ce passait bien, elle n'avait pas besoin d'un élément perturbateur qui lui ferait perdre ses moyens. N'avait-elle pas le droit à un peu de calme ?! Mais l'élève n'attendit même pas la réponse pour prendre place, ce qui notait bien le côté totalement futile de sa question.
Ce n'était pas grave, même si elle était prête à la virer de sa chaise si elle ne manquait pas de courage, elle ne fit rien. peut-être que Masi discuterait avec Tomoko et lui offrirait un échappatoire. Comme souvent, entre les deux élèves, elle ne se sentait pas à sa place.

-Dis ... Un jour, tu me rejoueras quelque chose ?
J'ai vraiment aimé ta façon de jouer tout à l'heure !...

A ces mots les joues de Ryoga s'embrasèrent, il ne savait quoi répondre , sa tête aller de gauche a droite comme pour dire non , son regard passer de sailor moon a card captor sakura. Il n'avais vraiment pas l'habitude de se genre de situation les seule fois ou sa lui arrivait c'est quand sa cousine le taquiner , même avec les quelques amies qu'il c'était faite il ne se souvenais pas avoir était aussi embarrassé.
-Heu, et bien je ne suis pas si bon que sa tu sais mais si sa t'as plus je veut bien et heu je pourrais même te montré deux ou trois truc. Mais toi tu fait partie d'un club ou tu as juste l'habitude de venir ici ?

"Heu, et bien je ne suis pas si bon que sa tu sais mais si sa t'as plus je veut bien et heu je pourrais même te montré deux ou trois truc. Mais toi tu fait partie d'un club ou tu as juste l'habitude de venir ici ?"

Moi, je te trouves très bon ! Je t'assure ! lui répondit Yumi avec un grand sourire sincère. Je serais vraiment heureuse que tu m'apprennes ! Quant au club ... Bah... N'étant pas très sociale, j'ai pas vraiement troiuvé l'idée interressante... Je pense que ça me plairait mais si c'est pour être encore rejettée ou embêtée, je ne vois pas l'intêret ...

Elle, allait continuer sa phrase mais plaqua ses deux petites mains sur ses fines lêvres. Une femme ne doit ni jamais pleurer, ni jamais se plaindre en présence des autres, cela semblait attirer la pitié des autres celon elle. Elle décida alors de reprendre une autre "direction".

Enfin voila quoi ! ria t'elle comme génée, plaçant sa main droite sur sa nuque, le bras plié.

Kimiko lui posa la fameuse question qui était de savoir comment était l'Angleterre. Il y réponda avec joie et également avec un sentiment de nostalgie car il n'y avait pas été pour les vacances, comme le font la plupart des asiatiques, mais il y avait vraiment vécu une bonne partie de sa vie.
Il affirma à la jeune fille, essayant de voir ses yeux mais même si elle semblait plus détendu, c'était très dur de voir ses yeux.

"L'Angleterre ? hé bien, c'était fantastique, les personnes sont très gentilles mais les paysages sont fabuleux. Je n'ai malheureusement pas vraiment fait tout l'Angleterre, j'étais surtout à Londres et ses alentours. Je n'aurais sûrement pas quitté Londres si mes parents n'avaient pas divorcé... mais bon ce côté négatif n'enlève rien nau fait que si je peux y retourner, ça sera avec plaisir. Et toi..."

Il ne put finir ce qu'il allait lui demander quand tout d'un coup une jeune fille vint les interrompre et s'installa à leur table en même temps qu'en leur demandant la permission...
Il regarda la fille, qui venait aussitôt prendre son livre, d'ailleurs c'était un livre d'histoire, étrange coïncidence qu'ils étudiaent tous l'histoire dans cette bibliothèque.
Il lui dit en riant :
"Non, c'est bon... mais bon tu es déjà installée, tu ne perds pas de temps toi au moins"
Puis ajouta en montrant son livre d'histoire :
"Tu travailles ton Histoire ? on est peut-être dans la même classe ! Moi c'est Masayori Kunimitsu, mais appelle-moi Masi et toi ?"

Ryoga sentit que son amie était gêné donc il ne continua pas dans cette voie là et puis il n'était sûrement pas la meilleure personne pour lui donner des conseil car il était comme elle. Il souri a cette idée.
Un silence gêné se fit , on entendait quelque murmure dans la salle.
Ryoga cherchait du regard un sujet de conversation regardant les livres qu'ils les entouraient croisant de temps en temps le regard de son amie mais sans jamais le fixer a cause d'un sentiment de gêne.
Il se creusait la tête ne savant pas de quoi parler, il voulait trouver quelque chose à dire mais rien ne lui venait.
Pendant se temps de réflexion ses idées se mélanger dans la tête du jeune homme.
*je peu rester tant que je veut après les cours personne ne m'attend a cette heure ci. Bon il faut que je trouve un sujet de conversation , on pourrait retourner dans la salle de musique , non on y était tout a l'heure sa risque de l'embêter. Il faudra quand même que j'y retourne j'ai laissé mes affaires là-bas. Et si je lui apprenait a se battre ? Elle a l'air elle aussi d'avoir eu des soucis sa pourrait lui être utile ... non non non on ne demande pas a une jeunes fille si elle veut apprendre a se battre*
Il sourit en s'imaginant lui demander après se moment de silence "dit tu veut que je t'apprenne à casser la gueule au merdeux qui pourraient venir te faire chier ?" A se moment la il croisa son regard.
*Et si je la prenait dans mes bras ? ...Hein mais non je déraille là ! Sa commence a me monter a la tête*
Il commençai a faire demi tour. Puis se retourna vers son amie.
-Et maintenant quel est notre destination ?

Shizuka traversait les rayons de la bibliothèque, cherchant un livre.

*...J'y crois pas ! Je ne le trouve pas !...il est peut ètre içi ?*

Elle cherchat et fit tomber quelques livres.

"...mince..."

Elle les pris, les remit à sa place se relevat et aperçevit quelques personnes.

"...Cette bibliothèque est vraiment grande, je ne les avait jamais remarqués auparavent. En plus je n'ai même pas trouvé mon livre..."

Elle tournat la tête et continua sa recherche.

"Et maintenant quel est notre destination ?"

Et bien, je crois que tu n'as pas récupéré tes affaires dans la salle de musique n'est-ce pas ? On pourrait y retourner et si tu veux, si ce n'est pas pour toi un supplice et pour te remercier de m'avoir accompagné depuis tout à l'heure, je peux te jouer quelque chose, je crois qu'il y avait un piano, n'est-ce pas ?

A ces parôles, elle se sentit un peu génée, n'était-elle pas trop prétentieuse de penser que cela pourrait l'interresser ?

-Et bien retournon a la salle de musique. Et je crois que l'on fait trop de bruit ici alors il vaut mieux y aller. Et puis je vuet bien t'écouter jouer un morsseau de piano. Par conter a cette heure ci on risque de ne pas etre seul.

En avanssant dans dans les rayon de la bibliothéque ils croisérent plusieur personnes personnes de leur classes.

-Avec toute les personnes que l'on vient de croiser je pensse que ne fait on serat seul.

Il croisérent une fille qui aparament été dans leur classe aussi et qui devait chercher un livre.

*Je me demande ce qu'elle cherche , on pourat l'aider. Ho non elel croiserat surement les autres*

Puis Ryoga continua a se diriger vers la sortie.
Puis une fois dans le couloir il atendit que Yumi le rejoigne.

"Et bien retournon a la salle de musique. Et je crois que l'on fait trop de bruit ici alors il vaut mieux y aller. Et puis je vuet bien t'écouter jouer un morceau de piano. Par conter a cette heure ci on risque de ne pas etre seul."

Ils avancèrent tout deux en direction de la sortie. Hideki ajouta alors :

"Avec toute les personnes que l'on vient de croiser je pensse que ne fait on serat seul."

Ensuite, ils passèrent devant une allée où une jeune fille de leur classe semblait être à la recherche d'un livre. Alors qu'Hideki continuait sa route avant d'arriver à la porte, Yumi, elle, s'arrêta, contemplant sa camarade. Après un instant d'hésitation, elle fit signe à Hideki qu'elle en avait pour quelques secondes et que s'il voulait il pouvait la rejoindre. Elle se dirigea vers Shizuka.

I... Itoe-san, je peux peut-être t'aider ?