Toshira " Basho" Tatsuya [ Validé ]

Nom : Toshira

Prénom : Tatsuya

Surnom : Basho. Ce surnom lui vient d’un des professeurs de lettres de son ancien collège qui lui reprochait la liberté qu’il prenait avec les haïkus. Devant sa persistance à vouloir ne pas suivre les codes précis enseignés, mais son cœur avant tout, l’enseignant lui demanda s’il croyait être Basho lui-même.
Pour explication, Basho - de son vrai nom Matsuo Munefusa - fut ancien bushi, moine et poète, probablement celui à qui l’on attribue la paternité du haïku, dans sa symbolique du cœur…
Certains élèves racontent que Tatsuya aurait répondu par un haïku à cette question, haïku qui aurait provoqué un renvoi de plusieurs jours… Depuis, le surnom est resté…

Âge : 16 ans

Description physique et caractérielle : Tatsuya est un jeune homme d’apparence taciturne, portant indifféremment le costume scolaire ou des vêtements en jean et en cuir.
De taille moyenne pour un garçon japonais de son âge, sa silhouette élancée ne reflète pas réellement la musculature, mince mais fort présente, de son corps d’adolescent. Ses mouvements sont parfois ralentis, comme s’il venait d’appuyer sur la touche « slow » de la machine qui gère son squelette et, quelques instants après, aussi soudainement que le temps s’était arrêté, toute sa chair se remettait immédiatement et aussi aisément en route. Un profond malaise pouvait alors s’emparer des gens n’étant pas habitués à sa présence, à ce charisme pour le moins spécial.
Ses yeux tristes, souvent en désaccord avec le mince sourire qu’affichent ses lèvres, donnent l’impression qu’il s’est déconnecté d’avec la réalité. Ce qui surprend d’autant alors, lorsqu’il plonge dans le regard de son interlocuteur pour lui parler. Car quelquefois, c’est par poème qu’il s’exprime. Mais ses cheveux d’un noir jais décrivent bien mieux que n’importe quel haïku les aspects de son cœur : rebelles, libres et tourmentés.
Son visage, enfin, est l’apothéose de ce paradoxe de grâce et de froideur : le mâle androgyne, perdu entre deux univers qu’il ne comprend pas ou plus…

Particularité : deux cicatrices, l’une sur le cou - cachée par un foulard noir lorsqu’il porte un vêtement qui ne masque pas sa gorge - et l’autre sur le cœur, héritages de son ancienne vie dans les rues. Il porte également une boucle à l’oreille droite… seul objet ayant une réelle valeur pour lui.

Club : Théâtre

Origine : modeste

Histoire : fils cadet de parents instituteurs, Tatsuya Toshira vécut son enfance dans une partie délaissée de la banlieue de Tokyo. Un quartier violent, miséreux où, gangs rivaux se disputaient régulièrement le pouvoir à coups de poings, de couteaux et de feu. Chaque jour, plusieurs cadavres visitaient les caniveaux de leur sang ruisselant et encore chaud. Très tôt, il fut recruté par une de ces bandes pour convoyer certains sachets de poudre, de cachets, ou d’autres, plus lourds par leur côté froid et métallique. Il apprit donc très vite durant ces quelques années, où il partageait son temps entre l’école et la rue, à survivre et à se défendre seul. Mais ce n’est pas cela qui marqua le destin de Tatsuya. Car un désir de vivre certainement très fort et enraciné en lui le protégeait de cette noirceur urbaine.

Les morts parlent le jour
Un enfant coure coure la nuit
Vente d’étoiles pour tous

La fatalité ne le visita toujours pas plus lorsque son père mourut, assassiné par les forces de l’ordre pendant une manifestation que le gouvernement jugea illégale. Ce jour-là, plusieurs milliers d’enseignants étaient venus réclamer uniquement leur paie, juste de quoi faire vivre leur famille. La centaine de morts que fut la réponse de l’état enseigna le jeûne aux survivants… Mais cela faisait déjà plusieurs années que Tatsuya s’était détaché de son géniteur, celui-ci s’obstinant lors de leurs discussions à vouloir rêver d’un monde où la violence ne serait pas, n’était pas nécessaire… D’une certaine façon, là où il était à présent, il avait réussi…

La terre est loin
Mes bras pleurent leur fatigue
Rêve fou du naufragé

Enfin, même si sa mère était un peu plus proche de lui, il ne pleura pas non plus lorsqu’elle fut emportée par une épidémie de grippe virulente, et terroriste d’après les autorités. Tatsuya avait près de douze ans et était déjà presque un homme, puisqu’il subsistait aux besoins de la seule famille qui lui restait : Oni, sa sœur aînée de deux ans.
Oui, sa sœur… Une part de délicieuse innocence dans ce gâteau noirci qu’était le monde. Elle ne voyait pas le mal. Non pas comme son père qui lui, fermait les yeux. Elle, tout simplement, n’en avait pas la capacité.
C’est certainement lorsqu’elle fut violée et tuée par un gang rival à celui qu’il aidait que Tatsuya changea. Un changement soudain. Brutal.

Des ronces dans la pierre
Où est le cœur qui bat ?
Une cendre une larme

Il cessa de fréquenter ce milieu. Il quitta du jour au lendemain le dojo où il avait appris les bases de nombreux arts martiaux. Il jeta les armes qu’il possédait. Et quitta son quartier pour une institution pour orphelins qu’il aurait du habiter en théorie depuis plusieurs mois. Mais le pouvoir de l’argent et de la peur qu’inspirait son gang à l’époque avait suffisamment bien fait les choses… Désormais, il décidait de quitter cette vie…
Est-ce le fruit du hasard si moins d’un mois après son départ, l’immeuble où étaient réfugiés les meurtriers de sa sœur brûla. « Incendie malencontreux et accidentel » titra une colonne en quatrième page d’un journal local. Pas un seul survivant….

Le désir s’enflamme
L’innocence dort sur le bûcher
Vengeance brûle la langue

Il n’avait jamais vraiment quitté l’école, étant très doué pour supporter en même temps son « travail » dans les rues et un apprentissage en classe, mais à partir de ce moment il se força d’y être à plein temps. Non pas qu’il appréciait l’autorité, trop dure justement, qui y était dispensée. Mais les lettres s’ouvraient beaucoup plus à lui depuis le jour où la vie lui avait enlevé la dernière part de bien qu’aient amenée sur terre ses parents. L’épreuve fut deux fois plus difficile pour lui qui sentait tout son être se révolter à ce matraquage intellectuel dont ils étaient, eux, les collégiens, la cible. Mais Basho tint bon, encore. Il devait apprendre. Plus. Pour le but qu’il supposait s’être fixé. Qu’il entrevoyait au cours de ses rêves éveillés…
Et les études finiraient bien un jour. D’ailleurs, il lui semblait – et cela l’aidait à tenir lors de ses plongées trop profondes au sein de son âme – que la distance à parcourir n’était plus si longue que cela. Ne venait-il pas cette année d’entrer en classe de troisième ?...

La corde bleue m’étouffe
Je dois apprendre à mourir
Craie hurle au tableau




Avatar : Dong Bang Shin Gi

Master,

J'ai eu connaissance de ce site par "Tour de jeu" * sourire *

Une question : j'ai une photo de mon avatar, mais je ne sais pas comment le poster...

Merci...

Aah, voici donc enfin monsieur xXx ...
Accepté, bien entendu ...
Pour l'avatar, tu n'as qu'à me le donner par mp, je te le mettrai ...
En tout cas, fait ta demande pour entrer dans le groupe des garçons, et commence dès à présent le rp ...
Bon jeu

Master,


Qu'entendez-vous par : "fais ta demande pour entrer dans le groupe des garçons" ?
Oui, je sais : j'ai besoin d'explications... * sourire contrit *

Ludiquement...

Laisse, je m'en occupe ...